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Le mapping vidéo se démocratise

Le mapping vidéo fleurit sur les monuments depuis quelques années. Cette technique de projection vidéo demande une bonne maîtrise technique mais également un travail créatif pour un résultat réussi. Nos adhérents Magnum, Novelty et HeavyM interviennent sur ces projets, dont l’innovation est un élément essentiel.

Le mapping vidéo est une technologie multimédia qui permet de projeter des vidéos ou des animations visuelles sur des surfaces planes ou avec des reliefs. Il permet à la projection de jouer avec les reliefs d’une architecture, d’une scénographie ou d’un objet. « Il y a 4 grands types de mapping vidéo. La plus classique est la projection sur des bâtiments. Il est aussi utilisé sur scène pour des concerts, par exemple. On peut également en faire une utilisation plus corporate, pour des lancements de produits, du retail ou encore sur les stands. Enfin, les performances ou installations artistiques peuvent également l’intégrer » analyse Arnaud Berthonneau, co-fondateur de HeavyM, éditeur de logiciel de mapping vidéo.

mapping vidéo Notre Dame

© Novelty / S. But / Lux Fiat

Ce type de prestation mêle à la fois la technique et la créativité : « La vidéo projetée est souvent travaillée par un spécialiste du mapping. Il va créer le contenu vidéo, faire une proposition créative pour donner l’“effet wahou“. Ensuite, en tant que société spécialisée dans le matériel audiovisuel, nous prenons en charge la partie technique ; la mise en place des vidéoprojecteurs, les tests et bien sûr, la projection » résume David Herblot, responsable du Pôle Développement Commercial de Magnum. Les opérations de mapping mobilisent plusieurs profils : projectionniste, programmateur multimédia, ingénieur du son ou encore ingénieur lumière, si besoin. Une partie technique qui mobilise des spécialistes et du temps. « Suivant les événements, il peut y avoir jusqu’à 50 personnes travaillant sur le projet pour une projection qui dure en moyenne entre 10 et 60 minutes. Avant la projection, un temps de calage est nécessaire, de 1 à 6 jours, puis vient le montage qui est variable lui aussi, entre 1 et 7 jours » explique Gérald Bouché, technico-commercial chez Novelty. Mais ce type de prestation tend à se démocratiser, avec l’arrivée de société comme HeavyM, qui propose un logiciel de mapping vidéo avec une utilisation simplifiée.

 

Quelles possibilités dans le monde de l’exposition ?

En réalité, le mapping vidéo doit répondre à deux contraintes : la création vidéo doit être adaptée à la surface sur laquelle elle sera projetée, épouser les reliefs, et avoir lieu dans un endroit suffisamment sombre pour être visible. En raison du coût élevé de la prestation, il reste peu présent sur les salons mais il commence à apparaître sur les stands de certains annonceurs. « Il est possible de faire des projections à 360°, pour habiller totalement un objet par exemple. Dans le monde de l’exposition, on peut imaginer faire du mapping vidéo sur un produit exposé. La créativité, l’idée joue un rôle important et permet de proposer des projets innovants adaptés aux stands. » souligne David Herblot. Un potentiel créatif qui ne sera que stimulé par les tendances émergentes. « Aujourd’hui, on voit émerger plusieurs tendances. L’interactivité, faire évoluer la projection en fonction de la musique ou du public, devient de plus en plus demandé. Certaines expériences immersives combinent le mapping et d’autres technologies, comme la réalité virtuelle. Enfin, encore au stade de la recherche, le mapping vidéo qui suit un décor ou un objet en mouvement est aussi une tendance à surveiller » analyse Arnaud Berthonneau.

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