Menu
X
image

Rencontre avec Frédéric Pitrou, Délégué Général d’UNIMEV

Frédéric Pitrou travaille au sein des équipes d’UNIMEV depuis maintenant 22 ans. Récemment, il y a pris les fonctions de Délégué Général. Un rôle de représentation qui revêt une dimension cruciale à l’heure de la crise sanitaire.

Frédéric Pitrou le dit d’emblée, il est entré dans le secteur événementiel par hasard. À l’origine recruté pour une mission informatique, il a finalement durablement intégré l’organisation professionnelle en devenant Secrétaire Général.

Je me suis attaché à ce secteur. On y côtoie des personnes passionnées par leurs métiers et totalement engagées dans leur activité” confie-t-il.

Sa vision du monde de l’événement a bien entendu été bouleversée par l’arrivée du Covid-19 en France. Avec la crise sanitaire, la filière événementielle traverse un moment difficile. Sa mission : créer des rassemblements est devenue très complexe à mettre en œuvre.

« La crise de la Covid impacte durablement les événements professionnels et sportifs. Par exemple, la fermeture des frontières empêche de fait la venue des clients internationaux. » analyse-t-il. « Malgré tout, la volonté de se rencontrer physiquement est toujours présente. Pour répondre à cette demande, le secteur va connaître des évolutions. Je pense notamment à l’émergence des événements hybrides. Le digital peut permettre une continuité de la rencontre et fédérer les communautés. Cependant, le moment de la rencontre physique restera indispensable. »

Au cœur de la crise, c’est par le dialogue avec les pouvoirs publics qu’UNIMEV a défendu les intérêts du secteur. Un des messages essentiels à faire passer était de ne pas assimiler les événements portés par les acteurs de la rencontre professionnelle à tous types de rassemblements, notamment ceux qui ont pu être décriés à la sortie du confinement.

« Nous avons établi un protocole sanitaire validé par une cellule interministérielle de crise sur lequel les professionnels s’appuient. Nous avons tenu à démontrer que la filière est intransigeante sur les mesures sanitaires à mettre en place, aussi bien pendant les salons que durant les temps de montage et de démontage. » relate-t-il.

Ce travail de longue haleine mené ces derniers mois a également permis aux différentes organisations de travailler de concert.

« La crise a révélé que les différentes entités de la filière n’avaient finalement pas de divergences. Elles étaient complétement alignées sur la position à adopter. Notre objectif est de défendre des mesures pour les entreprises, comme l’exonération de charges patronales, le maintien du régime d’activité partielle, la prise en charge d’une partie des charges fixes, les modalités de remboursement des PGE…. Actuellement, notre demande est aussi d’avoir de la visibilité pour anticiper au mieux le retour des événements. »

Aujourd’hui, étant donné la situation, il est compliqué pour Frédéric Pitrou d’avancer des projets à long terme pour UNIMEV. Cependant, il s’appuie sur le rôle pris par l’organisation ces derniers mois pour dessiner des ambitions à venir.

« UNIMEV a mené un travail de reconnaissance des métiers de l’événementiel auprès des pouvoirs publics. Nous souhaitons aujourd’hui est d’asseoir notre position d’interlocuteur principal de la filière pour les pouvoirs publics. L’objectif est de centraliser toutes les voix des acteurs de l’événement pour éviter les éventuelles dissonances et porter un message clair. »

Retour
  • Inscrivez-vous à notre newsletter
    Newsletter

    Mentions légales Prestalians. © 2017 - Tous droits réservés