Événement phare pour la filière bâtiment, les Trophées de la Construction se sont déroulés le 15 septembre dernier. Co-organisés par Batiactu et le groupe SMA, ils ont suscité une préparation bien particulière. Retour sur les coulisses de la manifestation avec Stéphanie Facquet, Directrice des opérations événements et partenariats de Batiactu.

Pouvez-vous nous présenter les Trophées de la Construction ?

Cette année, nous avons organisé la 19^ème édition des Trophées. La cérémonie de remise des prix a eu lieu dans les locaux du groupe SMA, co-organisateur de la manifestation. Nous avons récompensé 22 lauréats parmi 170 candidats. C’est un événement fédérateur pour le secteur de la construction.

Quelles questions se sont posées face à la crise sanitaire ?

La première question a été celle de maintenir l’événement en présentiel ou bien de basculer en virtuel. Finalement, nous avons pris la décision de maintenir l’événement physique en intégrant toutes les mesures sanitaires.

Une fois cette décision prise, il a fallu réfléchir aux moyens de garantir la sécurité des toutes les personnes présentes. Conjointement avec le groupe SMA, nous avons dû approfondir des points de l’organisation qui d’ordinaire ne suscitaient pas de question particulière. Nous avons souhaité aller au-delà du protocole sanitaire recommandé pour ne prendre aucun risque.

Crédits Photo Eskenazi Dominique

Quelles mesures avez-vous mises en place ?

Pour commencer, nous avons fait un travail conséquent de communication pour expliquer le dispositif que nous souhaitions mettre en place.

Nous avons établi une jauge de participants maximale pour permettre le respect de la distanciation physique durant la cérémonie, dans l’auditorium. La signalétique, notamment au sol, a également été un outil efficace pour faire respecter la distanciation, durant la cérémonie, sur scène, ou pendant l’utilisation de notre photocall.

Bien entendu, le port du masque était obligatoire. Les hôtesses avaient pour consigne de donner un masque neuf et de distribuer du gel hydroalcoolique à chaque arrivant. Si un participant devait retirer son masque, il s’en voyait remettre un nouveau. Concernant les gestes barrières, ils ont été rappelés régulièrement sur scène. Durant la remise des prix, les points sur lesquels nous avons mis l’accent étaient la désinfection des Trophées et des micros et ainsi que le maintien de la distance entre les différents lauréats.

Une fois la cérémonie terminée, l’auditorium a été désinfecté. Nous avons également maintenu le cocktail avec un service de distribution à l’assiette assuré par le personnel du traiteur. Enfin, tous les supports que nous remettions d’ordinaire aux participants ont été envoyés via mail pour éviter les contacts superflus.

Ce protocole a-t-il eu une incidence sur le choix des prestataires ?

Oui, nous devions sélectionner un traiteur ainsi qu’une agence d’hôtesses. Notre choix s’est porté sur les sociétés qui affichaient un protocole sanitaire clair et bien établi. Nous avons travaillé de concert avec eux pour qu’il n’y ait pas d’impair durant l’événement.

Comment ce dispositif a-t-il été perçu par les participants ?

Ils étaient très heureux de pouvoir assister à la cérémonie en présentiel. Le port du masque n’a pas été un problème et nous avons constaté que les gestes barrières sont bien intégrés. Notre approche était d’assurer la sécurité au maximum pour que ce rendez-vous de la filière puisse se dérouler en physique.