3 questions à Stéphane Léopole, Président de PRESTALIANS, sur cette 5ème édition de THE DATE qui marque la reprise des événements ainsi que sur sa vision des perspectives pour la filière.

Quelle était l’ambition de cette édition de THE DATE ?

Lorsque nous avons commencé à concevoir cette édition, la filière était à l’arrêt. Il y avait tout de même des perspectives de reprise à l’horizon. Notre réflexion a alors été de se demander quel format et quels sujets seraient utiles aux professionnels de la filière lorsque la reprise serait proche, voire déjà initiée. Le format de 2 tables-ronde composées d’experts nous a paru tout à fait approprié pour donner les clés d’une reprise sereine. Chaque année, nous construisons THE DATE sur le mode collaboratif avec nos adhérents. Les sujets des tables-ronde ont été choisis de cette manière. En interrogeant les membres de PRESTALIANS, nous nous sommes aperçus que le sujet de la remotivation des équipes était au cœur de leurs préoccupations. Quant aux tendances événementielles, c’est un thème qui nous semblait essentiel pour avoir une vue d’ensemble sur les transformations face auxquelles les acteurs de la filière allaient devoir s’adapter.

Pourquoi avoir proposé à vos adhérents de faire la Fresque de l’Événementiel ?

Notre rôle en tant que collectif est d’apporter à nos membres des pistes de réflexion dans le développement et la structuration de leur activité. Aujourd’hui, la question de l’impact environnemental des événements est un enjeu majeur pour la filière événementielle. La Fresque de l’Événementiel est un atelier qui répond à 2 axes. En premier lieu, bien sûr, la sensibilisation aux impacts environnementaux des événements et la manière dont ils ont également des conséquences sur les professionnels du secteur. En second lieu, sa forme collaborative ; les participants sont amenés à réfléchir ensemble, ce qui fait partie de l’ADN de PRESTALIANS. Nous remercions d’ailleurs l’association Réseau Éco-Événement (REEVE), et plus particulièrement Dominique Béhar, d’avoir animé cet atelier et guidé nos adhérents dans leur réflexion vers une transition écologique de leur activité.

Comment envisagez-vous l’avenir de la filière ?

Pour commencer, nous sommes ravis de pouvoir de nouveau faire vivre les rencontres à travers les événements ! Comme nous avons pu le voir lors de THE DATE, la crise sanitaire a amené le média salon à évoluer pour répondre au besoin de rencontre, malgré l’impossibilité de se retrouver en présentiel. La reprise est une bouffée d’air frais pour les participants aux événements. Le digital ne va cependant pas disparaître et peut créer des opportunités de compléter les perspectives offertes par les manifestations physiques. Nous avons donc tout intérêt à nous en saisir pour proposer des prestations toujours plus qualitatives à nos clients.